Cinq choses à savoir sur la fête nationale du Canada

  • Publié le 27 juin 2025 (Mis à jour le 27 juin 2025)
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Photo gracieuseté - Adobe Stock
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Chaque 1er juillet, le Canada célèbre l’anniversaire de sa naissance en tant que nation. Cette journée historique mêle tradition, festivités, symboles et réflexions autour de l’identité canadienne.

Ce que l’on célèbre le 1er juillet

Avant 1867, le territoire qui deviendra le Canada était divisé en colonies britanniques distinctes : le Haut-Canada (Ontario), le Bas-Canada (Québec), le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. Ces colonies faisaient face à des problématiques communes : besoin d’un réseau ferroviaire pour relier les régions et crainte d’une expansion des États-Unis après la guerre de Sécession. Pour assurer leur développement et leur sécurité, les dirigeants locaux se sont accordés pour créer une Union fédérale. Le 1er juillet 1867, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique ou Loi constitutionnelle de 1867 entrait en vigueur, unissant ces quatre provinces en un Dominion autonome doté de son propre Parlement à Ottawa. Cette union posait les fondations d’un État uni, mais qui préservait l’autonomie de chaque province?

Le changement de nom de 1982

Pendant plus d’un siècle, les célébrations annuelles se ont déroulées sous le nom de fête du Dominion. En effet, avant 1982, toute modification de la Constitution canadienne devait être approuvée par le Parlement britannique. La Loi sur le Canada du 17 avril 1982 a ramené la Constitution entièrement sous contrôle canadien. Depuis, seules les instances fédérales (le Parlement) et provinciales peuvent la modifier, sans passer par Londres. Dans ce contexte, la fête du Dominion est devenue officiellement la fête du Canada, un terme reconnaissant de manière plus affirmée « la richesse de notre terre, de notre diversité, de notre culture, de nos contributions, mais surtout, de notre peuple », comme l’indique aujourd’hui le Gouvernement du Canada.

Des symboles, des traditions et des fêtes

Adopté en 1965, le drapeau à la feuille d’érable incarne aujourd’hui l’emblème visuel de la fête. Les cérémonies s’ouvrent souvent sur l’hymne Ô Canada, suivi de concerts en plein air et de bals. Dès la tombée de la nuit, des feux d’artifice illuminent le ciel, tandis que les convives partagent des plats en famille ou entre amis dans la plus pure tradition canadienne. Enfin, si la capitale Ottawa organise la cérémonie nationale sur la colline du Parlement, chaque province et municipalité décline la fête à sa manière : festivals de rue, expositions artisanales ou pique-niques champêtres, concerts…

Une fête pour tous les Canadiens

À l’étranger aussi, les communautés canadiennes se réunissent pour recréer le lien avec le pays, faisant rayonner sa culture au-delà de ses frontières. C’est l’occasion, pour beaucoup de Québécois installés en dehors du pays, de partager leur meilleure poutine.

Déménagement : une spécificité québécoise

Fait peu commun dans le monde, chaque 1er juillet, le Québec se transforme en vaste chantier de déménagement : meubles laissés sur le trottoir, files de camions, boite à vider… Cette coutume des changements de logement au 1er juillet remonte à 1973, lorsque l’Assemblée nationale a repoussé, pour raisons scolaires et climatiques, la fin des baux du 1er mai au 30 juin, incitant de fait la plupart des locataires à emménager le lendemain. Bien qu’aucune loi n’impose aujourd’hui cette date, la tradition perdure.

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