Les sommes amassées au terme de l’événement le 12 février prochain permettront à l’organisme d’assurer la pérennité des deux ateliers créatifs présentement offerts les mercredis au Centre d’art Diane Dufresne et d’en créer de nouveaux. D’ailleurs, en marge de l’événement, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Lanaudière a annoncé aux Impatients qu’un financement couvrant les coûts d’ouverture d’un nouvel atelier à Repentigny leur était octroyé. « C’est grâce au CISSS et à leurs fondations qui nous encouragent qu’on peut avoir des ateliers comme ça », s’est réjoui le directeur général de l’organisme Frédéric Palardy. En plus des 36 participants qui pourront désormais prendre part aux ateliers à Repentigny, Les Impatients offrent aussi des ateliers à Joliette et Rawdon.

À la tête des Impatients depuis 8 ans maintenant, M. Palardy croit fermement aux bienfaits de l’art sur l’être humain. Sans être artiste, il reconnait l’apport positif de la création sous toutes ses formes dans son quotidien. « Je suis un amateur de création, je sais qu’elle fait du bien. Par exemple, j’ai un potager chez moi et quand je suis dedans et que je crée, je vais bien », expose-t-il en toute simplicité.

C’est le même effet thérapeutique qu’il arrive à observer sur les Impatients. « J’ai déjà entendu une participante dire à ses proches : viens dans une exposition « Parle-moi d’amour » et je te promets que je ne te parlerai pas de ma maladie. »

Rendez-vous précieux

Témoignant de la véracité de cette affirmation, Geneviève Dumont, participante, affirme que son rendez-vous du mercredi au Centre d’art Diane Dufresne est devenu tout aussi important que ses rencontres médicales avec le psychiatre. « Autant dans les hauts que dans les bas de la vie, maintenant je viens créer. C’est un rendez-vous qui fait maintenant office de phare dans ma vie. »

Que ce soient les différents médiums explorés pour créer, l’accompagnement professionnel proposé, la visite des expositions sur place ou les liens d’amitié qui se sont créés avec les autres participants, Mme Dumont aime tout de ce que Les Impatients ont apporté à sa vie. « Plutôt que d’attendre à l’urgence, je préfère prendre de saines habitudes et des comportements plus adaptés afin de ne pas manquer ce rendez-vous et de ne pas perdre ma place. Parce qu’une place aux Impatients, c’est précieux lorsqu’on a attendu deux ans, voire trois sur la liste d’attente », mentionne-t-elle.

Afin d’améliorer l’accessibilité aux ateliers, l’organisme espère surpasser ses objectifs grâce à l’encan en ligne et à l’encan crié qui se déroulera le 11 février de 13 h à 17 h. L’exposition est ouverte au public jusqu’au dimanche 12 février.

 

Info : impatients.ca/parle-moi-damour