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16 mars 2023

Jason Joly - jjoly@medialo.ca

Les grévistes d’Urgences-santé ont offert une visite à François Legault

Syndicat

Urgences-Santé

©Photo gracieuseté - Hebdo Rive Nord

Le personnel de bureau et les RMU d’Urgences-Santé demandent de meilleures conditions de la part du gouvernement considérant qu’ils sont en sous-effectif et font des heures supplémentaires.

Lors d’une journée de grève organisée le 9 mars dernier, le personnel de bureau et les répondants médicaux d’urgence (RMU) d’Urgences-Santé ont rendu visite au premier ministre du Québec, François Legault, afin de le sensibiliser aux conséquences du blocage au niveau de leurs négociations.

Ces deux groupes de salariés se trouvent sans convention collective depuis le 31 mars 2020. Selon Urgences-Santé, leur rôle est crucial, notamment les RMU qui prodiguent les premiers soins par téléphone dans des moments cruciaux. Ces personnes veillent également à la répartition des appels vers les ambulances. Quant aux employés de bureau, ils œuvrent à l’informatique, à l’entretien général, aux comptes clients, à la facturation, aux services des salaires et des ressources humaines, en plus de combler les effectifs des paramédics, des employés de soutien et des RMU.

« Il était important pour nous de nous adresser directement au premier ministre, parce que les services préhospitaliers sont absolument névralgiques pour la population, explique la présidente du Syndicat des employé-es d’Urgences-Santé–CSN, Anick Bélanger. Nous sommes constamment sur la corde raide, en sous-effectif, en heures supplémentaires. Notre travail exige un niveau de concentration à toute épreuve, car la moindre erreur pourrait avoir des conséquences dramatiques.»

Le représentant du secteur préhospitalier de la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN, Jean Gagnon, souligne que les demandes des syndiqués ne sont pas déraisonnables. « Le gouvernement ne leur offre que 2 % par année en sachant pertinemment que tous ceux qui effectuent un travail comparable ailleurs, par exemple au 911, gagnent beaucoup plus. Le gouvernement doit sérieusement y réfléchir, car si l’on n’arrive plus à recruter du personnel ni à retenir les plus expérimentés chez Urgences-santé, il aura sur les bras un problème encore bien plus important. »

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La visite a eu lieu à L’Assomption et la présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN, Patricia Rivest, a pris part au rassemblement à l’extérieur du bureau du premier ministre. « Nous appuyons de tout cœur la lutte des RMU et du personnel administratif d’Urgences-Santé, notamment parce que la situation qu’ils dénoncent est vécue dans toutes les centrales de communication santé. Nous demandons au premier ministre de prendre la situation très au sérieux. Il y a toujours un prix à payer à refuser de reconnaître les travailleuses et les travailleurs à leur juste valeur. »

Il faut rappeler que les RMU et le personnel de bureau d’Urgences-santé exercent une demi-journée de grève toutes les deux semaines en plus d’autres moyens de pression tels que la grève de certaines tâches. Toutes ces actions ont reçu l’aval du Tribunal administratif du travail qui s’assure du maintien des services essentiels.

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