La Zone Agtech relance le Programme AgXis pour stimuler l’innovation en agriculture

  • Publié le 27 juin 2025 (Mis à jour le 27 juin 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Le Groupe Mattivi collaborera au Programme AgXis à titre de partenaire industriel de la filière fraises et framboises. (Photo Unsplash)
Le Groupe Mattivi collaborera au Programme AgXis à titre de partenaire industriel de la filière fraises et framboises. (Photo Unsplash)

Dans l’objectif de stimuler l’innovation et d’assurer une agriculture plus performante à au-delà de 5000 producteurs de fruits et légumes à travers la province, la Zone Agtech annonçait récemment le lancement de l’appel à candidatures de la 2e cohorte du Programme AgXis.

Par leur participation au programme, les entreprises technologiques bénéficieront d’accompagnement leur permettant d’accélérer le développement, l’adaptation et le transfert au marché de projets qui s’inscrivent en réponse directe aux besoins des producteurs. S’étendant sur une période de 8 à 12 mois, le programme comprend entre autres 50 heures d’accompagnement par des experts spécialisés dans l’industrie, incluant des ateliers-formation et du soutien à l’identification et à la mise en place d’un site d’expérimentation dans la Zone Agtech.

Il assure aussi plusieurs opportunités de visibilité aux entreprises technologiques via trois campagnes de promotion du programme, divers événements et une présence dans des répertoires liés aux agtechs du Québec. Il donne par ailleurs un accès de 12 mois aux bureaux collaboratifs de la Zone Agtech, à L’Assomption, ainsi qu’une chance de remporter l’une des cinq bourses de fin de parcours d’une valeur de 5 000 $.

Collaborateurs clés

En somme, le Programme AgXis voit, par ses différentes composantes, à un arrimage plus rapide entre les besoins des producteurs et les solutions concrètes offertes par les entreprises technologiques d’ici. Pour y parvenir, la Zone Agtech collabore avec les cinq principales associations horticoles du Québec œuvrant dans les filières de la pomme de terre, de la pomme, des fraises et des framboises, de la culture maraîchère et des serres.  Quatre partenaires industriels clés sont également impliqués, soit Epsilia (pomme de terre), Groupe Mattivi (fraises et framboises), Univerco (maraîcher) et Serres Harnois (serre).

Tous ces partenaires s’investissent auprès des participants. En effet, en plus de financer une partie du programme, ils ouvrent leur réseau, leur expertise terrain et des occasions concrètes de test, de validation et de rayonnement.

«Nous faisons appel aux startups, PME, manufacturiers et bureaux d’ingénierie du Québec pour répondre à un marché structuré, actif et en demande. Grâce au Programme AgXis, nous voulons propulser le développement de solutions québécoises concrètes, testées avec les producteurs, et prêtes à transformer le quotidien de nos filières agricoles, explique Marilou Cyr, directrice générale de la Zone Agtech. Ce programme s’inscrit directement dans notre mission de bâtir un écosystème d’innovation agtech de calibre mondial, en mesure de répondre aux enjeux d’autonomie alimentaire, de pénurie de main-d’œuvre et de transition écologique.»

S’adapter aux réalités terrain

Pour Luca Mattivi, PDG du Groupe Mattivi, collaborer au Programme AgXis représente une occasion intéressante d’explorer de nouvelles synergies et d’adapter ses solutions aux réalités du terrain. «Rejoindre le programme AgXis est une formidable opportunité pour le Groupe Mattivi de travailler plus étroitement avec les producteurs, de mieux comprendre les besoins spécifiques du marché agricole québécois et de nous immerger dans un écosystème d’innovation florissant », dit-il.

Pour sa part, Patrice Harnois, PDG des Serres Harnois, considère ce programme propulsé par la Zone Agtech comme une avenue lui permettant de poursuivre la mission de l’entreprise, soit celle de bâtir l’agriculture de demain avec des produits durables et évolutifs. « Rejoindre le programme AgXis est une manière concrète de renforcer notre présence sur le terrain, d’échanger directement avec les producteurs et de mieux cerner leurs besoins. Ce contact privilégié nous permet aussi d’identifier des technologies d’avenir susceptibles d’optimiser leur travail au quotidien. »

Ouvert à tous les manufacturiers, startups, PME et firmes d’ingénierie prêts à concevoir ou adapter une solution en mode accéléré, le Programme AgXis s’adresse particulièrement aux entreprises ayant une technologie existante à adapter; une expertise ou un produit connexe pouvant être transféré vers le secteur horticole; ou un projet à structurer, tester ou valider dans les catégories recherchées.

Ces catégories regroupent un large éventail de technologies, dont la détection et la gestion des maladies; la gestion de l’eau et l’irrigation; le désherbage; la gestion du gel; et la prédiction de rendement, pour n’en nommer que quelques-uns.

Les entreprises intéressées ont jusqu’au 31 août pour déposer leur candidature. Tous les détails se retrouvent ici : https://shorturl.at/a8whH.

Articles les plus consultés

(Photo Unsplash)
Actualités

La piste cyclable du pont Le Gardeur fermée pour une durée indéterminée

La piste cyclable reliant Repentigny à Montréal par le pont Le Gardeur est fermée de manière préventive pour une durée indéterminée.
Un glissement de terrain survenu sur le rang du Bas-de-L’Assomption Sud crée une entrave à la circulation.  
(Photo gracieuseté - Ville de L'Assomption)
Actualités
Environnement

Les changements climatiques donnent du fil à retordre aux municipalités

Par sa situation géographique, L'Assomption est naturellement vulnérable aux glissements de terrain, exigeant un travail d'adaptation continu
Une portion du rang Saint-Esprit est fermée à la circulation à la suite d’un affaissement de la chaussée annonciateur d’un glissement de terrain, survenu en mai 2024. (Photo gracieuseté - Ville de L'Épiphanie)
Actualités
Environnement

Glissements de terrain | La sensibilisation citoyenne au cœur de la solution

Les glissements de terrain font partie des dossiers récurrents avec lesquels on doit composer à L'Épiphanie. La résilience est de mise.