L’Assomption célèbre l’ouverture de la passerelle Van Dun-Richard

Au terme de plusieurs années à se l’imaginer, puis encore quelques autres à travailler activement à sa concrétisation, la Ville de L’Assomption inaugurait finalement le 23 août sa passerelle piétonnière reliant les deux rives de la rivière L’Assomption entre le parc Jacques-Cartier et la rue Perreault.

L’ouverture de cette infrastructure marque à la fois une étape importante pour le développement urbain durable et axé sur la mobilité active dans la municipalité ainsi que pour la perpétuation de la mémoire collective. En effet, comme son nom l’indique, la passerelle Van Dun – Richard rend hommage à deux grands citoyens, Frans Van Dun et Philippe Richard, qui ont marqué la communauté en enrichissant entre autres le tissu culturel et intellectuel de L’Assomption. Deux plaques commémoratives ont été dévoilées en leur honneur.

« Frans Van Dun et Philippe Richard ont laissé une empreinte indélébile dans le cœur des Assomptionnistes. Leur nom vivra désormais à travers ce lien entre les rives, ce trait d’union entre les générations », a déclaré le maire Sébastien Nadeau, en marge de l’inauguration.

Des réalisations dignes de mentions

Comme le mentionnait récemment M. Nadeau, « Philippe Richard est le pinceau de L’Assomption et Frans Van Dun, la plume ». Natif de L’Assomption, M. Richard a débuté la peinture dès l’enfance. Plusieurs de ses œuvres qui voyagent à travers le Québec, le Canada, les États-Unis et la France représentent des lieux et des citoyens de L’Assomption.

M. Van Dun s’est quant à lui démarqué par sa grande implication au sein de la communauté assomptionniste, dès son arrivée. Belge d’origine, il s’est installé au Québec en 1972. Quelque temps plus tard, il a commencé à enseigner à l’école secondaire Paul-Arseneau, où il évoluera pour le reste de sa carrière. En dehors du travail, il a aussi fondé la Boîte à chanson et le journal local L’Écrivain public. Il a aussi signé des chroniques dans l’Hebdo Rive Nord durant quelques années. Les deux hommes ont été récipiendaires du prix Pierre – Le Sueur; une distinction qui souligne les accomplissements et réalisations uniques de citoyens de L’Assomption.

Un projet responsable et humain

Par ailleurs, la passerelle Van Dun–Richard constitue un jalon important dans le développement durable de L’Assomption. Elle s’intègre au réseau de sentiers multifonctionnels de la municipalité et encourage une pratique active, saine et écologique des déplacements.

« Cette infrastructure incarne notre volonté de bâtir une ville à échelle humaine, où les déplacements actifs sont valorisés, et où la mémoire de celles et ceux qui ont façonné notre communauté est pleinement honorée. Elle témoigne aussi de notre capacité, comme collectivité, à nous mobiliser autour de projets porteurs de sens, qui répondent aux besoins d’aujourd’hui tout en préparant l’avenir », a ajouté le maire Nadeau.

Aide financière

La réalisation de ce projet a été rendue possible grâce à une aide financière de près de 1,7 M$ du gouvernement du Québec, dans le cadre du Programme d’aide financière au développement des transports actifs dans les périmètres urbains, financé avec les revenus provenant du marché du carbone dans le cadre du Plan pour une économie verte 2030. La facture du projet d’abord estimé à 5 M$ dépasserait aujourd’hui les 8 M$.

Rappelons que le chantier s’est amorcé il y a un peu plus d’un an, en juillet 2024, et que le public a pu suivre l’évolution de celui-ci grâce à une caméra de chantier installée dans le clocher de la Chapelle du Sacré-Cœur.

Enfin, en plus d’offrir un lien sécuritaire entre les deux rives pour les piétons et les cyclistes, la Ville de L’Assomption estime que la passerelle Van Dun – Richard aura le potentiel de renforcer la connectivité urbaine à proximité de pôles d’activités scolaires, récréatives et commerciales.