L’Assomption : une ville mobilisée sur le plan de l’environnement

  • Publié le 20 avr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Dès l’arrivée en poste de l’actuel conseil municipal de la Ville de L’Assomption en 2017, il était clair que l’environnement représenterait un dossier ambitieux et prioritaire pour les élus. Un peu plus de cinq ans après la formulation de cet engagement, force est d’admettre que l’équipe maintient le cap sur ses objectifs.

« À l’époque, on a établi une politique et celle-ci nous oblige à toujours avoir 10 actions en cours et à demeurer en mouvement. Dès qu’on réalise une action, on doit la remplacer », explique le maire, Sébastien Nadeau. Selon lui, il n’y a pas de limite au progrès que la Ville puisse faire en matière d’initiatives écoresponsables : « On ne peut pas dire qu’on est arrivé, car on ne sera jamais arrivé en environnement. »

Ainsi, une commission composée d’élus, de citoyens et de spécialistes réfléchit aux nouvelles orientations à prendre pour faire de L’Assomption une ville exemplaire sur le plan de la gestion de l’environnement. « On souhaite que les citoyens qu’on va attirer nous mettent de la pression pour qu’on soit encore plus exemplaire. On essaie de créer une sorte de cercle vertueux et c’est pour cette raison qu’on est très agressif en environnement », d’exposer M. Nadeau.

En effet, si les élus sont proactifs dans les actions qu’ils mettent de l’avant, ils ne comptent pas moins sur l’important apport de la communauté dans cette transition. À juste titre, plusieurs citoyens leur ont pavé la voie en posant des gestes importants pour le futur de la Ville de L’Assomption. Le conseil municipal a tenu à en honorer un groupe en amont de la séance du conseil du 11 avril. Les membres du conseil d’administration de la Société du parc écologique de L’Assomption : Guillaume Beaupré, Nancy Melançon, Elaine Desjardins, Benoit Gagnon et Hans Glaude ont été salués pour le rôle qu’ils ont joué dans la préservation du site naturel du parc écologique. « En 2013, ils sentaient que le parc pourrait être menacé par des désirs de développement. Ils se sont regroupés, ils ont fait des représentations auprès de la Ville et ils ont commencé à offrir des activités aux citoyens. Tout ça, bénévolement », a résumé le maire. Pour leur apport important pour l’environnement à L’Assomption, ils ont été invités à signer le livre d’Or.

Rouler vert

Sur le plan des transports, L’Assomption lançait cet hiver un service d’autopartage afin de rendre disponibles certains véhicules municipaux, dont deux électriques, en dehors des heures de travail. Avec ce programme, la Ville aspire à atténuer le besoin d’un second véhicule pour plusieurs familles. « Ce n’est pas encore un réflexe assomptionniste d’utiliser un service d’autopartage, concède toutefois M. Nadeau. C’est encore très Montréalais. Il y a de l’éducation à faire. » Malgré le fort intérêt suscité lors du lancement, le service peine à prendre de l’élan. Avec un véhicule de type pick up à la disposition des citoyens, le premier magistrat demeure néanmoins optimiste à l’idée qu’un engouement se crée ce printemps pour différents transports à l’Écoparc. Selon les résultats obtenus au terme de l’été, des mesures d’attractivité additionnelles pourraient être ajoutées.

Par ailleurs, un nouveau projet favorisant les déplacements actifs est lancé ce printemps. Grâce au programme VéloVolt, les employés et les élus municipaux auront accès gratuitement à des vélos électriques pour se déplacer entre leur lieu de travail et leur domicile. « Le service sera d’abord réservé aux employés, mais selon l’intérêt et la capacité des gens à l’intégrer dans leur quotidien, on pourrait élargir l’accès à d’autres organismes du territoire ou aux étudiants, par exemple », souligne M. Nadeau. Défi supplémentaire; les employés qui voudront se prévaloir de ce service devront s’engager à en faire l’utilisation durant deux semaines. « On veut inciter le personnel à l’intégrer dans leur vie. »

L’eau : une ressource à protéger

Plus récemment, la Ville annonçait sa participation à un projet pilote utilisant l’intelligence artificielle pour réduire l’épandage du sel sur les routes. Par ce geste, les eaux qui bordent L’Assomption seront épargnées d’une grande quantité d’abrasif néfaste à l’écosystème. « On est très ouverts avec les entreprises en technologies », assure d’ailleurs le maire. La Ville demeure à l’affût des solutions innovantes et n’hésite pas à y recourir pour améliorer ses pratiques.

Dans le même ordre d’idée, la Ville s’est tournée vers une alternative aux étangs aérés pour le traitement de l’eau. Plus concrètement, elle utilise des stations en conteneur pour éliminer l’azote et le phosphore de l’eau à l’aide de petites charges électriques.  « Avec cette technologie, au lieu de créer de grands espaces pour faire des étangs aérés, on réussit à arriver au même résultat sur de petits espaces. »

Et les nouvelles initiatives promettent d’être encore nombreuses au cours des prochains mois. La commission de l’environnement poursuit ses réflexions dans le but de statuer des prochains gestes qu’elle souhaite poser pour poursuivre son amélioration.

 

 

Pour suivre les plus récentes initiatives de la Ville : ville.lassomption.qc.ca/environnement/

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