Les pères du Québec confiants dans leur rôle

  • Publié le 17 juin 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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L'Institut de la statistique du Québec diffuse  une publication intitulée Pratiques et attitudes parentales, relations, santé et bien-être des mères et des pères, réalisé à partir de l'étude longitudinale Grandir au Québec.

Cette étude permettra de suivre jusqu'à l'âge adulte plus de 4 000 enfants nés en 2020-2021. Son objectif est de mieux connaître ce qui peut influencer le développement et le bien-être des enfants du Québec et de mettre en relation les événements qu'ils auront vécus à différents moments de leur vie.

Grâce aux premières données recueillies alors que les bébés avaient cinq mois, on constate que les pères d'une majorité de bébés (82 %) se disent très engagés dans leur relation avec leur enfant et s'impliquent activement dans leur rôle, tant pour les soins physiques que pour le soutien émotionnel ou les jeux avec l'enfant. Ils ont aussi confiance en leur capacité de bien assumer leur rôle de parent (74 %).

Les habitudes d'utilisation des écrans varient beaucoup d'un parent à l'autre. L'enquête révèle toutefois que les mères d'un bébé sur cinq estiment passer en moyenne cinq heures ou plus par jour à utiliser ou à regarder des écrans la semaine (21 %) et la fin de semaine (21 %) en dehors du travail. Chez les pères des bébés, ces proportions sont estimées à 12 % en semaine et à 24 % la fin de semaine.

Durant la semaine ayant précédé l'enquête, les mères d'environ 29 % des bébés et les pères d'environ 14 % des bébés présentaient des symptômes d'un niveau de sévérité indiquant une probable dépression clinique. Notons que les données ont été recueillies durant la pandémie de COVID-19, un événement qui a affecté la santé mentale générale de la population. De plus, une proportion non négligeable de bébés avaient une mère (33 %) ou un père (26 %) dont le rythme de vie était considéré comme très exigeant (ils avaient, par exemple, fréquemment l'impression de courir toute la journée, d'être épuisés à la fin de la journée ou de manquer de temps pour eux-mêmes ou pour leurs enfants).

Comparativement aux bébés nés en 1997-1998, ceux nés en 2020-2021 sont moins susceptibles d'avoir un père plus coercitif dans ses interactions avec l'enfant (p. ex. : qui parle fort ou qui crie lorsque son bébé est particulièrement difficile) (20 % c. 12 %).

Les bébés nés en 2020-2021 sont toutefois plus susceptibles que ceux nés en 1997-1998 d'avoir une mère plus surprotectrice (18 % c. 30 %).

 

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