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11 septembre 2020

Pierre Chartier - pchartier@medialo.ca

Frans Van Dun le premier récipiendaire

La section Pierre-Le-Gardeur remet son premier prix de la langue française Jean-Marie Cossette

Frans Van Dun

©Photo Hebdo Rive Nord-archives

Frans Van Dun a épousé la cause nationale du Québec.

La section Pierre-Le-Gardeur crée un nouveau prix.  Ce dernier tient à souligner deux grands défenseurs de la langue française et leur apport à sa préservation et à sa promotion.

Tout d’abord le prix est nommé en souvenir de Jean-Marie CossetteCe patriote repentignois qui a été président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal à trois reprises et y fonda un club de conversation française pour les immigrants encore très actif aujourd’hui. Dans sa vie de tous les jours, monsieur Cossette a été un photographe aérien ayant fondé la compagnie Point Du Jour Aviation. Son travail fut reconnu par les Archives Nationales du Québec en 2001. Intronisé au Panthéon de l’air et de l’espace du Québec en 2014, il fut également nommé Patriote de l’année 2000.

 

Le premier récipiendaire de ce prix annuel est Frans Van Dun. Son dévouement est d’autant plus remarquable que le français est une langue d’adoption pour M. Van Dun. Ce dernier étant né en Belgique dans sa partie néerlandophone. Comme lui-même aime le dire : « Est-ce que la langue ne fournit pas la clef de l’intégration, ne donne pas accès à l’héritage culturel québécois, et ne permettrait pas d’inventer ensemble un nouveau « nous » sans perdre notre culture d’origine ? »

 

En plus d’avoir épousé une Québécoise, Frans Van Dun a épousé la cause nationale du Québec. Il a effectivement contribué à la diffusion d’une langue et d’une information de qualité lorsqu’il fonda le journal « L’Écrivain public » en 1988. Son observation de la société québécoise lui fera aussi faire cette réflexion : « … la société [d’ici] se montre ouverte à tous ceux et celles qui sont prêts à prendre racine dans une nouvelle patrie, conscients d’abord que celle-ci a un passé de quelques siècles, une langue, un patrimoine, et une culture avec toutes sortes de ramifications. L’immigrant est appelé à embarquer dans un bateau qui navigue depuis longtemps. L’histoire ici ne commence pas le jour où le nouvel arrivé met pied à terre à Dorval. »

Frans Van Dun

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