Politique
Retour09 novembre 2022
Marie-Christine Gaudreau - mcgaudreau@lexismedia.ca
Des outils pour les élus afin d’éviter les pièges de la corruption
Commissaire à la lutte contre la corruption

©Photo -archives
La ligne entre les comportements permis et ceux interdits par le Code criminel en matière de corruption est mince.
Pour faire suite aux récentes élections provinciales, le Commissaire à la lutte contre la corruption souhaite mettre en garde les élus contre les stratagèmes de corruption auxquels ils pourraient être confrontés et les informer sur les outils disponibles afin de les reconnaître et de les éviter.
Le commissaire, Frédérick Gaudreau, rappelle que le travail de proximité auprès de nombreux acteurs économiques et sociaux peut causer des pressions indues sur les élus, menant à l’adoption de certains comportements problématiques.
La ligne entre les comportements permis et ceux interdits par le Code criminel en matière de corruption est mince et sa transgression, aussi subtile soit-elle, peut éventuellement devenir un acte répréhensible au sens de la Loi concernant la lutte contre la corruption.
Afin d’éviter ces pièges, le Commissaire à la lutte contre la corruption offre des séances de sensibilisation et de gestion des risques destinées aux élus et à leur personnel. Celles-ci outillent les intéressés à reconnaître les stratagèmes de corruption et ses manifestations afin de pouvoir agir pour les contrer. « Chaque élu(e) doit savoir reconnaître les actes répréhensibles de corruption et les dénoncer promptement », prévient-il.
Outre sa mission de prévention, l’organisation a le mandat de vérifier et d’enquêter sur la corruption et la collusion dans toutes les branches de l’État québécois.
Information : www.upac.gouv.qc.ca/
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