Une trentième édition couronnée de succès pour l’International Gymnix

Publié le 22 mars 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Pierre Chartier

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Les finales internationales de l’International Gymnix se sont déroulées dans un Complexe sportif Claude-Robillard plein à craquer. Le public était au rendez-vous pour encourager l’élite mondiale de la gymnastique artistique en processus de sélection pour représenter leur pays aux Jeux olympiques 2024 de Paris.

Notons les performances des Senior canadiennes Ellie Black (Halifax, Nouvelle-Écosse) et Aurélie Tran (Repentigny, Québec) qui ont gravi chacune les marches de trois podiums avec, respectivement, deux médailles d’or (sol et barres) et deux médailles d’argent (sol et barres). Chez les Juniors, les États-Unis et le Japon ont dominé la compétition.

L’hôte de l’événement, le Club Gymnix, s’est dit ravi de sa 30e édition. « Après quatre ans d’absence, nous pouvons confirmer que l’International Gymnix a bel et bien toujours sa place sur le calendrier mondial. Les 11 nations présentes ont démontré tout leur engouement pour cette compétition, la plus relevée en Amérique, a mentionné Marie-Chantale Laplante, directrice générale du Club Gymnix. Ce fut également une grande joie de pouvoir célébrer le 50e anniversaire de notre club dans ce contexte de retrouvailles. C’est un rendez-vous l’an prochain »

@ST : Aurélie Tran sur le podium

@R :Lors de la première journée de la Coupe Internationale Senior de l'International Gymnix, la compétition de gymnastique la plus relevée en Amérique du Nord. Deux Canadiennes, Ellie Black et Aurélie Tran, se sont démarquées et se sont méritées une place sur le podium en compagnie de la Japonaise Misaki Masui .

Rappelons que La 30e édition de l’International Gymnix a tombé à point nommé pour les gymnastes artistiques québécoises. À quelques mois des Jeux olympiques de Paris, l’événement a eu une signification particulière pour celles qui souhaitent amasser des points au processus de sélection afin de se tailler une place au sein de l’équipe canadienne.

Le processus s’avère cependant assez complexe, même pour Francine Bouffard, directrice artistique au Club Gymnix. Cette dernière admet que le groupe d’entraîneurs n’est toujours pas au courant du processus final exact et analyse encore les meilleures stratégies pour que les athlètes accumulent un maximum de points.

« Il n’y a que cinq filles qui pourront se rendre aux Jeux olympiques. Les athlètes doivent obtenir au moins deux bons pointages pendant la course aux points, en plus de connaître du succès aux Championnats canadiens. On veut évidemment voir les athlètes qui ont le plus de constance, mais il faut également voir qui est au sommet de sa forme tout près des Jeux olympiques », a indiqué Francine Bouffard.

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