L’impact de l’Association des personnes handicapés physiques Rive Nord dans la communauté

  • Publié le 18 avr. 2022 (Mis à jour le 8 avr. 2025)
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Mélissa Gaudreault

Hélène Fortin, directrice de l’Association des personnes handicapées physiques Rive Nord (APHPRN), parle de la mission de l’organisme et de l’impact de la pandémie sur ses activités.

« L’Association des personnes handicapées physiques Rive-Nord c’est une initiative citoyenne qui a été mise en place en 1977. Un groupe de personnes handicapées physiques qui désirait améliorer leurs conditions de vie. De parler d’employabilité, de transport, de soins médicaux. Ils se sont organisés pour faire naitre l’association et voir comment il pouvait avoir une empreinte citoyenne bénéfique pour l’ensemble de la communauté. » – Hélène Fortin, directrice de l’organisme

Les personnes viennent chercher de l’aide dans plusieurs domaines : intégration scolaire, intégration au travail ou aux loisirs, services de soutien à domicile, etc. L’association accompagne les gens pour qu’ils aient accès aux services aux citoyens. Elle défend leurs droits et les réfère aux bonnes personnes qui pourront les aider à résoudre leurs problèmes.

Les gens qui utilisent les services de l’organisme n’ont pas tous des handicaps physiques comme d’être en fauteuil roulant. La définition de handicap physique peut s’étendre à d’autres groupes de personnes (ex. : sourds, muets, aveugles, etc.). L’une des choses que fait l’organisme est de conseiller les organismes à adapter leurs services afin de faciliter la vie de tous les citoyens. Mme Fortin donne l’exemple de la rampe d’accès, qui va aider non seulement les personnes en fauteuil roulant, mais aussi les personnes âgées avec des marchettes, les mamans avec une poussette et même les livreurs avec leurs marchandises.

Financement

L’organisme tient plusieurs campagnes de financement tout au long de l’année pour financer ses services.

« On a une braderie. On vend des livres à l’année longue à 2 $ l’édition. Les gens qui avaient le goût de nous donner des livres ont amené les livres ici. Ça permet aux personnes handicapées d’accéder à la culture avec un tarif qui est respectueux pour elles et nous en même temps ça fait une levée de fonds. On est dans les petites levées de fonds où les gens [avec un handicap] se sentent accueillis et capables de participer. On le fait en respect de leurs capacités tout en ayant une empreinte dans la communauté. »

L’association reçoit aussi des dons (en argent ou matériels ex. : un piano), des subventions pour financer leurs activités.

L’impact de la pandémie

Enfin, la pandémie a eu un impact énorme sur le fonctionnement de l’organisme.

« Ce qu’on s’est rendu compte avec les mesures, c’est que les gens pouvaient plus se voir. Les gens qui se fiaient sur la famille ou les voisins pour faire des choses simples comme l’épicerie n’avaient plus accès à ça. […] On a accompagné les gens en allant faire des courses pour eux, en améliorant les services, on a fait des épiceries en ligne, de la formation pour apprendre les nouvelles technologies. Les gens ont appris à consommer et à interagir différemment. On a pu rester en fonction en autres parce que le ministère de la Santé nous a fourni le matériel. On a été auprès des gens qui avaient pu de contacts sociaux. » – Hélène Fortin

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