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Société

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24 mars 2022

Mélissa Gaudreault - mgaudreault@medialo.ca

Le Centre la Croisée veut une meilleure inclusion des personnes atteintes de déficience intellectuelle dans la société

Faire rayonner la différence

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Plusieurs étudiants membres de la brigade culinaire du Croque touski.

Dans le contexte de la semaine québécoise de la déficience intellectuelle, Josée Lacasse, directrice générale du Centre la Croisée, trouvait important de parler du sujet afin de faire rayonner les personnes atteintes de déficience intellectuelle et de mieux les inclure dans la société ainsi que de parler des activités de l’institution qui est peu connue du public.

Le Centre la Croisée est un établissement axé sur la formation des adultes qui offre de la formation dans des domaines de base (ex. : sciences, univers social, informatique, français, anglais, mathématiques) ainsi qu’un encadrement plus spécifique pour les élèves vivant avec de plus grandes difficultés (formation dont le but est l’intégration sociale).

La formation axée sur l’intégration sociale s’adresse à une clientèle adulte âgée de plus de 21 ans et a pour but de les aider à mieux s’intégrer socialement. Ces personnes sont souvent atteintes d’un trouble qui nuit à leur autonomie et fait en sorte qu’elles ont plus de difficultés à gérer leurs vies par elles-mêmes.

« On a principalement de la déficience intellectuelle (DI) et des troubles du spectre de l’autisme (TSA). On a à peu près 140 élèves. Ça va de la déficience légère à de la déficience moyenne. On offre une panoplie de services. » - Josée Lacasse

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Les clientèles visées par la formation axée sur l’intégration sociale sont les personnes atteintes du Trouble du spectre de l’autisme (TSA) et/ou de déficience intellectuelle (DI). La DI affecte la fonction cognitive du cerveau, c’est-à-dire le raisonnement, le jugement, la pensée critique, l’autonomie, explique la directrice du centre. Ces personnes ont souvent de la difficulté à gérer leur argent et leur alimentation.

Détails sur la formation spécifique offerte

C’est pourquoi le centre offre une diversité de services pour guider ces derniers qui sont divisés en trois sections : l’autonomie au quotidien, l’employabilité et l’aspect social et les communications.

La section autonomie au quotidien s’adresse à ce que l’on appelle les « classes appartement » et vise les habiletés domestiques, l’autonomie (réserver le transport, chercher des loisirs, etc.) et tout « ce qu’il les mène vers l’autodétermination », déclare Mme Lacasse.

L’employabilité se rapporte au travail et se décline sous la forme d’un programme intitulé « ma station » qui est divisé en cinq domaines d’emploi accessible aux élèves qui éprouvent des difficultés sur le plan social : l’entretien ménager, commis d’entrepôt, commis d’épicerie, commis de magasin et le service alimentaire. Le but de cette section est de les amener à travailler pour une entreprise et à s’intégrer à la société. Le centre collabore plusieurs partenaires dont des organismes et des entreprises de la région pour faciliter l’intégration de ces élèves.

Pour ceux qui ont moins d’intérêt et d’habiletés pour la section emploi, on peut retrouver un plateau entrepreneurial (récupération et transformation de meubles, projets de couture et de macarons) ainsi qu’un plateau de transformation alimentaire.  

« Le but est qu’ils développent de petites habiletés pour pouvoir les reproduire ailleurs dans d’autres milieux. » - Josée Lacasse

Enfin, sur le plan social et des communications, le centre offre des cours d’art, de danse et de théâtre musical.

Croque touski

Le Croque touski est le nom donné au projet de transformation alimentaire géré par plusieurs des étudiants atteints d’un trouble. Il est supervisé par Caroline Déry, enseignante, et Lisanne Juteau, travailleuse sociale au centre. L’idée est venue par la prise de conscience d’un problème social majeur : le gaspillage alimentaire. Dans le cadre du Croque touski, les jeunes cuisinent des aliments qu’ils reçoivent des organismes Moisson Lanaudière et la Tablée des chefs. Ils donnent ensuite les repas préparés aux élèves du centre ainsi qu’à l’organisme Fin à la faim et aux organismes mentionnés précédemment. Le projet permet donc d’offrir des repas aux gens dans le besoin et d’apprendre quelques trucs culinaires aux jeunes.

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